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Chambres d'hôtes au château ou... location de longue durée ?


                                 

Peu importe la taille de votre lieu, ses équipements ou sa situation géographique, ma formule locative d'un bien de prestige permet d'appréhender au mieux sa future destination en matière de logement à organiser dans les règles de l'art... car cela ne s'improvise pas !

D'expérience, et après avoir bien souvent fait le constat qu'une "maison d'hôtes" ne permet pas toujours de gérer correctement le moyen ou le long terme, de prévoir sa rentabilité, de budgétiser, il m'a toujours semblé que ce type de location ne permettant pas d'envisager des rentrées sûres, régulières comportait plus d'un aléa...

En effet, ne provenant que du "passage" et de la bonne chance, cela ne permet pas toujours de pallier les difficultés rencontrées par nos belles demeures ayant à faire face, à date certaine, à des échéances impératives.

Pour vous,  j'ai donc imaginé un autre type de locations dont je voudrais vous faire part.

Avec la chambre d'hôtes, un été maussade, un concurrent à la politique "commerciale" agressive, et voilà le chiffre d'affaires en forte baisse! Qui peut prévoir un 1er janvier, (et encore, en cette formule, et, à ce moment-là ce n'est pas du tout la saison...) ce qu'il aura exactement en poche le 31 mai suivant ?

Avec ma formule, de manière proactive, vous possédez au moins trois clés essentielles, vérifiables concrètement...

1- L'espace privé disponible à la location d'une personne par entité et le rapport qui en découle vous sont déjà connu selon l'espace prédéfini, dévolu à ce ; chaque lieu de moyenne importance a d'excellents attouts, se trouve rapidement un office, une cuisine commune ; souvent, cela favorise même la restauration de l'une ou l'autre pièce à mettre à disposition, et, qui jusque-là, était infréquentée, faute d'objectif précis...

2 - Avec cette formule, qu'il grêle ou qu'il fasse grand soleil, la durée locative sur laquelle vous pouvez compter est ferme, contrat en main, sans passer votre vie pendu au téléphone ou scotché sur votre website pour y lire les messages demandant sans cesse moult renseignements sur la chambre, le bain, la table, l'accès, la carte bancaire, et ceci, cela... Quand il ne s'agit pas encore d'une faveur quelconque que vous finirez par accepter "commercialement " alors qu'elle n'était nullement prévue au départ... et que vous regretterez amèrement par la suite !

3 - Pourquoi ne pas profiter vous aussi de la forte demande actuelle de personnes seules souhaitant se loger, conscientisées par le bâti ancien, et prêtes à résider en nos vieilles pierres, s'associant ainsi à la pérennité d'un site qu'un professionnel se charge de leur présenter sous le bon angle, avant d'organiser leur séjour selon les spécificités de chaque lieu ? (voir l'article "Charte du bon résident")

Pour celles et ceux qui organisent déjà la chambre d'hôtes en leurs murs, généralement, cela l'est sans frais particuliers puisque ces espaces sont déjà meublés, délimités. 

Avec la formule "maison d'hôtes" vous ne maitrisez rien, c'est au petit bonheur la chance... Tant pis pour la rentrée que vous en attendiez urgemment pour ceci ou cela, foin de ces dérangements incessants, de l'insécurité avec un tel "passage", et surtout le WE où, vous aussi, avez droit à un miminum de repos... 

Un château ce n'est pas une auberge...

Bien souvent, une telle clientèle n'est dans les lieux que pour s'y distraire en dehors de ce qui acceptable, toujours prompte à "rentabiliser" en maximum de plasir(s) le prix de la location - tout le monde sait cela dans le "milieu château", le fruit d'une telle opération s'estompe bien souvent au regard des dégâts et dérangements causés. De plus, il n'y a pas tant de clients fidèles ; c'est vu, c'est connu, c'est vécu,... sauf sous l'un ou l'autre baldaquin à bien secouer quand on a changé de maitresse depuis l'été passé !

Tant qu'à être "dérangé", il est mieux adapté à un château, une ferme historique d'y prévoir des locations à l'année d'appartements distincts ou chambres meublées, bien pensés pour la personne seule, active professionnellement, car, d'une part, il est parfaitement inutile qu'il y ait trop de monde en de tels lieux, et d'autre part, parce que cela se déniche aisément, surfant sur une vague propice à notre époque, découlant de certains facteurs sociétaux, et même de la crise économique actuelle.*

Cela comporte deux objectifs intéressants, immédiatement aisé à mettre en place avec un peu d'habitude et d'expérience. Même s'il se trouve assez éloigné d'une ville de moyenne importance, faire figurer ladite formule sur le website du lieu suffira déjà à attirer la bonne clientèle.

En tout cas, je n'en connais pas un qui l'ait essayée et qui soit revenu à la location de chambres d'hôtes par la suite !

Un exemple parmi d'autres de l'inadaptation de ces lieux à la location de courte durée...

Pour un enfant en bas âge, et, qui n'y est pas né, un tas de pièges cachés se trouvent toujours sur ces sites anciens pour ces "petits trottineurs en herbe", soit une voie secondaire menant à des outils, du matériel dangereux pour eux, ou, un peu plus à l'écart, un puits, une crevasse, des voies qui ne sont pas totalement aménagées, hors celles fréquentées par le "public" lors de la visite historique balisée.

Il est également à considérer qu'aucun "client" de chambres d'hôtes ne vous aidera jamais à une tâche quelconque (intellectuelle ou physique) concernant le bâti principal ou une partie commune, et surtout pas dans le temps où il y est présent et pour les raisons qui l'y amènent... Un résident "à l'année", est mieux conscientisé au respect du site puisqu'il a été séduit... est en recherche d'un tel lieu de vie, prêt à le défendre quasi naturellement au gré de son séjour et inspiré, encouragé par d'autres.

Exemple vécu...

Ce WE, c'est opération "chapelle" - tout le monde s'y met, de bon coeur, casse la graine ensemble le midi, convivialement installé à la grande table du jardin !

Concernant le bâti ancien, on s'attend à tout autre chose qu'a voir ses gravillons dérangés par de rutilants carrosses, vrombissant à souhait, et ne cherchant qu'une chose - se garer aux pieds mêmes de la demeure... avant de se "payer" quelques heures une bonne tranche de vie, le plus souvent sur le dos du château !

Un locataire résident rendra beaucoup plus de services selon ses compétences propres et sa disponibilité. Je veux dire par là que cette formule favorise directement la bonne tenue du site, la restauration d'une dépendance dont on ne savait que faire jusque-là. Et, on aurait bien raison de le prévoir, car c'est encore de celle-ci que l'on apprécie le mieux la beauté d'un château en son ensemble, non seulement d'une fenêtre du grand salon...

Le point de vue est donc tout à fait différent entre "hôtes" et "résidents" (quand on sait les choisir...) car les raisons de sa venue sont autres,  il ne s'agit là plus du tout du même type de comportements. Les attentes sont également bien différentes. Celle ou celui qui nous fréquente le temps d'un WE pour rejouer "Angélique, marquise des anges" n'est bien souvent pas la même personne que celle qui fréquente le lieu en y résidant à l'année, prompte à prendre sa défense, à participer à un programme de restauration quelconque.

Autre point important - il y a moins de dégâts commis, il est là mieux tenu compte de l'aspect sécuritaire des lieux, car moins de gens y passent, ont eu l'occasion de voir une faille dans la surveillance, d'être tenté par ceci ou cela, fût-ce une vasque de l'entrée que l'on emmenène en quittant, comme je l'ai vu quelquefois, parce qu'un préposé a oublié de dire à l'arrivée que ceci ou cela n'était pas compris dans le prix convenu !  

Last but not least, un château retenant une formule de location à l'année, et non uniquement celle des chambres d'hôtes, bénéficie tout autant des subsides prévus par l'Etat et se visite tout aussi bien historiquement. Je dirais même mieux, car, tout qui fréquente le site et constate cette formule trouve extrêmement sympathique que des personnes qui n'en sont pas propriétaires aient tant de coeur à le défendre, à le bichonner comme le leur propre ! J'ai même connu des visiteurs qui revenaient aux grilles avec leurs amis, tout heureux de partager un soft à la terrasse avec l'un ou l'autre d'eux qui les avait charmés par sa démarche désintéressée ou un travail quelconque de restauration qu'il poursuivait patiemment sous leurs yeux ébahis.

D'expérience, je puis vous assurer que, de la sorte, quelques personnes décidées à la sauvegarde d'un lieu historique abattent plus de boulot pour sa pérennité, l'envisage et le considère tout autrement qu'un quarteron de noceurs débarquant tout à trac d'un cabriolet tape-à-l'oeil pour jouer les châtelains d'un jour, ou vivre un WE de folie entre amis débridés, enivrés par le bon air de la campagne et... bien décidés à rentabiliser au maximum le prix toujours trop élevé de leur villégiature "labellisée" ! (Donc, avec obligation de respecter certains points les plus contraignants.)

Personnellement, je ne m'y suis jamais fait ne dormant alors que deux heures la nuit et passant mon temps à épier, prévenir, sauvegarder... donnant des instructions draconiennes à un adjoint censé vivre là son baptême du feu !

Rugir au lieu de régir ? Non merci !

Estimation de rentabilité.

(Cela n'est réellement envisageable qu'après une visite complète des lieux.

Les prix locatifs mensuels peuvent varier de 500 E à 1500 E par entité selon divers paramètres à apprécier sur place, avec vous. Cette formule est adaptée à tous lieux privés.

Concernant un site de taille et d'allure "raisonnable", comptez à partir de 650 E pour une chambre louée mensuellement, charges ou non comprises, selon ses équipements, le foncier et diverses taxes locales qu'il faut compenser, et à partir de 900 E pour une suite ou un appartement. (De 1200 à 1800 E pour une belle partie de dépendance, récemment aménagée, jouissant du confort moderne.)

A l'année, en comptant bien, cela pourrait donner pour 5 chambres, une suite et deux espaces dans une dépendance, et concernant un site de taille moyenne, la somme d'environ 70.000 E. Pour atteindre ce résultat avec la location de type "chambres d'hôtes", et, concernant le même type de site à 70 E la nuit, vous allez donc devoir en louer 1000 par année  (83 par mois !!! ) pour atteindre le même résultat, tous les dérangements, le pressing et les prestations en sus !

Et, encore bien même, qui arrive à louer autant de chambres dans ce laps de temps ? 

Dans cette même vue, et concernant la fréquentation des lieux en formule chambre d'hôtes, le nombre de personnes qui y sont annuellement présentes peut être estimé à 180 visiteurs-logeurs en moyenne. Dans ma formule, ils sont 7 ou 8 au maximum sur l'année ! 

Conclusions.

Quand on sait les choisir parmi ceux, toujours plus nombreux, qui souhaitent louer comme "personne seule", ma formule est plus rentable que la location de chambres d'hôtes et bien moins perturbant, notamment considérant les paramètres de volatilité, location-chômage pour X raisons, dégâts, dérangements incessants, faux frais, aspect sécuritaire mis en défaut, état d'esprit conduisant à commettre des déprédations, parce que le châtelain n'a pas assez souri à l'arrivée !

De plus, ce programme, par "l'effet de meute" progressivement créé, est un excellent moyen de découvrir sur le site une personne de qualité, choisie comme tel, et ne cherchant là qu'à vivre six mois ou un an en bonne compagnie, entre personnes conscientisée aux vieilles pierres, ce, au plus grand bénéfice du lieu qui le lui rend alors au centuple sous la conduite d'un régisseur attentif à chacun(e) en des lieux qui lui sont naturels, où il a sa place depuis toujours, historiquement... (Molière en parlait déjà dans son "Avare" daté 1668 !)

Par cette formule, indirectement, vous contribuez également à la formation sur place de candidat(e)s régisseurs de château, fonction en voie de disparition et si utile au Patrimoine, car, en France, il n'en reste plus que... 39, dignes de ce nom, et hors les "châteaux d'Etat" gérés par les Monuments Nationaux. Un tel professionnel coûte peu en regard de tout ce qu'il apporte et cela ne l'est que dépendamment du "chiffre d'affaires." Bien évidemment, il faut lui prévoir un logement qu'il ne règle pas. (Comme personne seule.)

Chers propriétaires, vous le savez, car vous le vivez à chaque instant, tenir un château droit, c'est d'abord l'animer tout en le faisant respecter, mais également en le rendant accueillant aux idées nouvelles, lui qui fut bien souvent un précurseur en son jeune temps !

Vous avez ici une belle occasion de booster son épopée, de lui donner de nouvelles lettres de noblesse, de l'associer à certaines spécificités en matière d'habitabilité surfant sur un phénomène propre à notre époque, bénéfique à son bon développement, et dont il n'y a aucune raison de le priver !

Secondé sur place par un professionnel prompt à rencontrer votre attente, à organiser toutes choses "sur mesure", et en y donnant des causeries utiles à son bon développement, à son référencement, ce qui est l'une des caractéristiques de ma formule originale. G.D.

Alors, comme Tintin et Milou, y sommes-nous ?

                                                                        .

*Il est récemment revenu à mes oreilles qu'un château des Yvelines avait déniché 18 cohabitants d'un coup, d'un seul, lors d'une réunion organisée régulièrement par un site de colocation bien connu dans un établissement parisien où, badgés, futurs propriétaires et futurs colocataires font connaissance de manière conviviale et finissent par s'entendre en concluant concrètement. G.D.

 

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